la Gazette des Astrologues

n°146 - Décembre 2016

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Bulletin mensuel de la FDAF (Fédération Des Astrologues Francophones)

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L’astrologie, encore et toujours en débat…

Jacques Vanaise


Alain de Chivré a partagé avec moi, tout récemment, le discours inaugural que Robert Amadou a prononcé devant les enseignants qui se destinaient à promouvoir l’astrologie au sein de la FDAF ; tout en défendant les options ésotériques, propres à cet érudit, prêtre orthodoxe et détenteur de trois doctorats.

Déjà, à cette époque, la FDAF lui posait problème parce qu’elle entendait faire sortir l’astrologie de son hermétisme et de ses habitudes prédictives.

Les propos de Robert Amadou (qu’on relira à travers ses écrits qu’on peut (re)découvrir sur Internet), ne peuvent évidemment que nous inciter à prendre une certaine hauteur de vue.

En revanche, cela « sent »  un ésotérisme… d’un autre âge.

Puisque ce petit texte s’inscrit dans le principe d’un « billet d’humeur », j’irai franchement : je pense qu’il est possible aujourd’hui  de parler de l’astrologie dans sa dimension « spirituelle » tout en y nettoyant toute référence ésotérique qui placerait (par exemple) l’univers de l’astrologie EN DEHORS de l’homme.

C’est tout de même l’homme (l’humain) qui traduit sa propre compréhension d’une relation au monde et à l’univers à travers un langage symbolique qui lui appartient.

Évoquer une transcendance, c’est (me semble-t-il) aller dans le sens de ce qui nous dépasse dans notre humanité, dans ce qui nous porte en avant, dans ce qui peut ou doit encore émerger à travers notre humanité ; ce qui est tout différent d’un référentiel extérieur à notre réalité, fiché quelque part…

Par ailleurs, Amadou a raison de dire qu’il convient de remettre en cause la démarche par trop rationaliste de la « science », au risque qu’elle se mette (on le voit bien aujourd’hui) au service d’un monde extrêmement matérialiste, tout entier voué à la priorité donnée à l’économique (autre chose est de voir l’utilité de l’économie), à la rentabilité, à la croissance à tout prix…

Mais élargir la perspective donnée à l’humain, ce n’est pas automatiquement verser dans un ésotérisme dont on ne peut d’ailleurs vérifier les dires et les fondements.

Tout se passe comme si cette démarche ésotérique ignorait les apports de la psychologie des profondeurs et de la physique quantique qui, ensemble, aujourd’hui, peuvent nous aider à situer et, au besoin, à circonscrire le réel champ d’application de l’imaginaire astrologique.

L’astrologie a certes un riche passé.  Mais elle a et elle doit avoir un devenir enrichi par les nouvelles connaissances que nous devons introduire dans notre réflexion et dans nos recherches.

Tant mieux si ce propos est un peu incisif et partial…  Puisse-t-il rebondir dans la réflexion de chacun et nous donner envie de débattre, d’échanger, de faire vivre encore le projet fédérateur de la FDAF.

Bien cordialement,

Un billet d’humeur qui s’est transformé en éditorial ! Merci à Jacques VANAISE ! Et à tous !

Jacques VANAISE

10°       2016