la Gazette des Astrologues

n°182 - Décembre 2019

Bulletin mensuel de la FDAF (Fédération Des Astrologues Francophones)

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Billet d’Humeur

Gilles VERRIER

Réflexion clin d’œil sur la Nouvelle Lune 5° Sagittaire

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Cette Nouvelle Lune se forme au cinquième degré du Sagittaire avec le symbole Sabian suivant :

« Un vieux hibou solitaire sur la branche d’un gros arbre »

Le hibou a toujours été considéré comme un symbole de sagesse, une sagesse capable de voir au-delà de ce qui est visible, car le hibou voit très bien la nuit. Cela permet d’avoir accès à des dimensions inconscientes qui ne demandent qu’à se révéler. Le fait qu’il soit vieux insiste sur sa dimension de sagesse qui pourrait tous nous inspirer. Cet accès à la sagesse doit se faire en toute intimité, relié à nous-mêmes, en faisant confiance à la profondeur de vue que peuvent contenir nos rêves par exemple dans cette période de mutation.

Cela nous indique la dimension philosophique et spirituelle, que nous pouvons solliciter en ce mois du Sagittaire. Ce signe est fondamentalement motivé par le désir d'expansion de conscience et, par l'accumulation d'expériences aussi nombreuses et variées qu’il est possible d’avoir. Cet élargissement du territoire peut se faire sur le plan physique, mental ou spirituel, son vrai désir est de reculer l'horizon. En ce moment, nous avons bien besoin de cette ressource pour aborder les mutations qui se profilent.

Cette capacité de se projeter dans un futur avec foi et optimisme permet d’élargir nos perspectives de conscience, en donnant un sens à ce qui a été vécu, au lieu de le rejeter ou le dénigrer.

La Nouvelle Lune se forme au demi carré de la conjonction en formation entre Saturne et Pluton, elle sera exacte le 12 janvier prochain.

Nous sommes poussés à devoir rompre avec des schémas et structures organisationnelles ou relationnelles dans lesquelles nous nous sentons enfermés depuis longtemps et qui paralysent notre processus évolutif.

Cela nécessite une projection dans des cadres plus larges et inclusifs. Cependant n’oublions pas que les peurs et résistances pourront être fortes, car l’insécurité sous-jacente pourrait bloquer ce processus d’ouverture évolutive. Regardons-les en face.

Le regard fin et perçant du « vieux hibou » permet d’aller voir dans l’obscurité ce qui effraie. Regarder et apprivoiser ainsi ces peurs est la première étape pour mettre fin à ce qui nous bloque sur le chemin.

Cette Lunaison débute également au trigone de Chiron, nous avons une capacité de compréhension indispensable pour soigner ou guérir le manque de sens, en nous et dans le monde. Cette souffrance n’est pas spécifiquement personnelle, elle est aussi collective. C’est l’espérance d’ouvertures possibles et prometteuses que nous avons à soigner, afin de ne pas sombrer dans la morosité ambiante et la considérer comme une situation normale.

Le quinconce entre Uranus et la Nouvelle Lune incite à se concentrer sur le dégagement de nos processus habituels de synthèse, afin d’envisager un champ de possibilités que nous avions tendance à ignorer. Cela requiert de l’attention et de la vigilance, pour éviter de retomber dans les vieilles ornières des processus mentaux. Accepter de voir la vie et les projets qui nous animent différemment, cela élargit l’horizon en nous libérant des mémoires d’un passé conditionnant.

Cette période pourrait être également sujette à certaines extériorisations agressives ou violentes avec la volonté d’en découdre avec toutes les structures limitantes (Mars opposé Uranus et quintile Saturne). Il parait plus opportun pour chacun de nous de chercher à participer de façon créative à la transformation de notre modèle de société, plutôt que sa destruction.

La conjonction séparante de Vénus à Jupiter avec Vénus en Capricorne nous permet de connecter à une sagesse ancestrale et avoir confiance dans ce que nous mettons en lumière dans les ténèbres apparentes (le hibou pourrait être notre animal totem).

La dynamique de relation soli lunaire :

Entre la Nouvelle Lune du 26 novembre et le Premier Quartier du 4 décembre.

La tension de cette lunaison soulignée par le demi carré à Saturne Pluton pousse à devoir envisager de nouveaux cadres de vie dans lesquels s’investir, en acceptant de rompre avec ce qui ne nous convient plus. Le désir est grand, gérons la résistance qui est forte. Les valeurs sur lesquelles nous nous appuyons pourraient s’élargir et envisager avec plus de recul et de sagesse comment nous pourrions accepter cette mutation, (Vénus trigone Uranus le 28).

L’entrée de Jupiter en Capricorne le 2 décembre nous ramène les pieds sur terre. En chute dans ce signe, il nous propose d’être davantage sérieux et responsable sur le plan des projets qui nous animent, les entrevoir avec un sens aigu de la réalité. Il nous incite à cultiver une certaine frugalité dans l’utilisation de nos richesses et de nos ressources. Il est grand temps de s’en rendre compte dans la façon de gérer notre rapport à la consommation. Collectivement, cela signifie mettre fin au règne du toujours plus, l’économie de décroissance que prônent depuis longtemps certains économistes pourrait faire davantage d’émules et, se développer dans les mois qui viennent de façon plus ouverte.

Entre le Premier Quartier le 4 décembre et la Pleine Lune du 12 décembre.

Attention aux illusions et aux rêves coupés de toute possibilité de réalisation dans cette période (Soleil carré Neptune le 8), car la désillusion nous attend surtout depuis l’entrée de Jupiter en Capricorne. Le principe de réalité nous rattrape. Le questionnement qui pourrait émerger serait comment faire mieux avec ce qui est. Notre sensibilité aux souffrances et aux difficultés dans notre entourage pourrait nous affecter davantage. Cela demande de nous interroger sur la façon nous œuvrons pour rendre cette société moins inégalitaire et plus solidaire. Les « misérables » sont de plus en plus visible et cela nécessite des actions particulières (Jupiter carré Chiron le 9). La réflexion qui pourrait en résulter laisse entrevoir des possibilités (Mercure en Sagittaire au trigone de Chiron les 9 et 10 décembre) en mettant chacun en face d’une éthique de responsabilité (Vénus conjoint Saturne le 11).

Entre la Pleine Lune du 12 décembre et le Dernier Quartier du 19 décembre.

A partir de la Pleine Lune, de nouvelles perspectives peuvent apparaître (Mars trigone Neptune le 13 et Jupiter trigone Uranus le 15). Ces visions pourraient dessiner la façon de concevoir de sortir de l’impasse sociétale dans laquelle nous sommes. D’un point de vue individuel, de nouvelles idées pourraient bousculer la résignation dans laquelle nous pourrions nous enfermer et laisser entrevoir des solutions, à condition de remettre en question les valeurs auxquelles nous étions identifiés (Vénus conjoint Pluton le 13)

Entre le Dernier Quartier du 19 décembre et la Nouvelle Lune du 26 décembre.

Cette dernière phase du cycle, qui précède de peu le solstice d’hiver, nous incite à prendre davantage soin de ce que nous avons pu délaisser depuis le début du cycle, en l’occurrence nos propres besoins de ressourcement. Ne nous laissons pas contaminer mentalement par les inquiétudes collectives ambiantes (Mercure carré Neptune le 20). Nos actions peuvent participer au changement collectif. Nous pouvons nous interroger sur l’utilité que nous pouvons avoir pour que cette mutation soit profitable à l’humanité dans son ensemble (Vénus en Verseau carré Uranus demi carré Neptune et sextile Chiron – Mars sextile à Saturne et Pluton les 19, 20 et 22)

La NL se profile avec l’entrée du Soleil en Capricorne au trigone d’Uranus et au carré de Chiron, la façon de se sentir à sa place socialement peut être interpelée et doit s’ouvrir vers d’autres perspectives, afin d’œuvrer à l’évolution de l’ensemble auquel nous participons.

Résumé : La foi propre au Sagittaire est bien mise à l’épreuve dans cette lunaison.

Pour garder la foi et le cap, il s’agit de garder une certaine distance face aux tribulations collectives. La position du hibou sur son arbre perché permet de percevoir derrière les apparences ce qui se profile, sans être embarqué dans le maelstrom émotionnel de la période, tout en sentant notre appartenance à ce plus grand tout. Ce temps de réflexion nous sera bien utile pour nous investir peut être différement dans le futur proche.


Gilles VERRIER

Le 26 novembre 2019 à 16h05

Nouvelle Lune du 26 novembre

Pleine Lune du 12 décembre