la Gazette des Astrologues

n°185 - Mars 2020

Bulletin mensuel de la FDAF (Fédération Des Astrologues Francophones)

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Billet d’Humeur

Janine TISSOT

Allons nager avec les Poissons !

En retrouvant la plume irrésistible de Jacques A. Bertrand dans « La Tristesse de la Balance », je vous propose son commentaire pour se baigner en quelques phrases de saison dans l’univers des Poissons.

Avec ravissement !

Et sans se mouiller !

Le Poissons vit dans l’océan, c’est-à-dire nulle part.

Le Poissons a besoin d’espace qu’il puisse observer à la lunette marine ou astronomique. S’il ne s’évanouit pas dans ce qu’il observe, il lui arrive d’en tirer d’importantes conclusions, comme Copernic ou Einstein.

Le Poissons a de l’intuition mais il ne s’en rend pas toujours compte.

Le Poissons est indécis. Il adhère à n’importe quel parti de masse (de nasse ?) Le flux l’emporte, le reflux le ramène.

Le Poissons est le commencement et la fin. L’infini et l’indéfini. Il ne sait pas très bien s’il se dilate ou s’il se dissout. Nul ne sait mieux nager que lui et, justement, il nage…

Le Poissons est souple, mystérieux, inconsistant, insaisissable, agaçant. Il a la poignée de main molle. Vous essayez de le caresser dans le sens des écailles, il vous file entre les doigts.

Le Poissons est pacifique et attentiste mais parfois il ne peut s’empêcher de mordre et après il est bien avancé.

Souvent Poissons varie. Il prend des virages à 30°, 90° ou même 180°. Sait-il seulement où il veut aller ? Oui. Il veut aller dans plusieurs directions à la fois.

Certains Poissons doués réussissent le prodige de se laisser entraîner par le courant tout en le remontant. C’est mystique.


Et pour illustrer ce signe, voici un clin d’œil à Henri DECOIN (1890-1969) qui a su être « la tête et les jambes », s’intéresser à tout et viser le meilleur tous azimuts.  

Il sait si bien nager dans l’eau qu’il devient champion de France de natation en 1911 et 1912, et aussi dans l’air en chef d’escadrille aux commandes d’un aéroplane pendant la Grande Guerre.

Vite reconverti comme journaliste sportif, il a la plume inspirée au service des grands journaux de l’époque.

Puis, la magie du cinéma  fascine irrésistiblement ce natif des Poissons qui se fait assistant réalisateur puis scénariste et pour parfaire l’enchantement le voilà parti à Hollywood en 1938 avec son épouse l’actrice Danielle Darrieux.

Il s’imprègne si bien des techniques du cinéma d’outre-Atlantique qu’il s’en inspire pour produire tous les genres de films : historiques, d’espionnage, policiers, drames psychologique…

Quelle polyvalence, chez cet homme touche-à-tout !

Poissons obligent !


En savoir plus sur Henri Decoin : http://www.janinetissot.fdaf.org/jt_decoin.htm


Janine TISSOT

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Henri DECOIN
né le 18 mars 1890
à 22h30
à Paris 4
e
(selon état-civil)