la Gazette des Astrologues
Le Billet d’Humeur
« Toute vérité est-
Pascale PIBOT
Nous sommes sûrement nombreux à avoir dû un jour disserter sur ce sujet de philo
intemporel : « toute vérité est-
Depuis, en pratiquant l’astrologie (en amateur mais de manière un peu plus sérieuse que la chiromancie, heureusement), je me suis plusieurs fois demandée s’il fallait édulcorer la signification potentielle de certains transits « lourds ». Avec l’expérience, je me suis fixée trois principes : garder une relative neutralité par rapport à l’avenir, dire toute la vérité sur les aspects en cours et toujours ouvrir une porte quand il s’agit de commenter une période douloureuse.
1/ Ne pas attacher de signification grave a priori à un aspect planétaire pas encore formé : personne n’est capable d’anticiper de manière fiable la traduction concrète d’un transit, même s’il a l’air porteur de danger ou de mise à l’épreuve. Non seulement la vie s’arrange pour inventer des situations imprévisibles mais de plus, certains individus ont besoin de défis pour progresser, faire leur chemin de vie. Ce qui paraitrait terrifiant aux uns stimule les autres. Alors pourquoi faire naître des inquiétudes inutiles ? La peur est source de (tous ?) nos maux, cherchons plutôt à nous en débarrasser.
2/ Ne pas chercher à minimiser la détresse/souffrance des personnes qui s’interrogent
sur « leur ciel » en essayant d’adoucir ce qui pourrait en effet expliquer un tel
climat dans le thème natal. Un ami m’a une fois posé la question à brûle-
3/ Donner de l’espoir : « rien ne dure qu’un éternel changement ». Saturne opposée
durablement à Vénus nous donne l’impression d’être irrémédiablement seul(e) ? Période
forcément douloureuse mais oh combien constructive si on arrive à apprivoiser cet
état, voire à y prendre plaisir. Il y a un temps pour tout : la vie en famille, à
deux, seul… Et la solitude peut paradoxalement recréer de la disponibilité pour de
nouvelles rencontres, dont la nature est à définir par chacun. Il suffit de vivre
ce qui passe, sans attendre que revienne la fausse sécurité induite par la proximité
de l’autre. En sachant que là haut ça tourne et que le contexte va forcément évoluer,
qu’il suffit de rester attentif et présent au monde pour y trouver sa place. Et que
celle-
Nous sommes de passage, tâchons d’avancer à pas légers sur la terre, sans jamais nous enliser et en gardant la tête dans les étoiles.
Pascale PIBOT