la Gazette des Astrologues
n°142 -
Bulletin mensuel de la FDAF (Fédération Des Astrologues Francophones)
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1996-
la FDAF a
Astro & Espace
La neuvième planète du Système solaire n'a toujours pas été observée. Mais en attendant la preuve de son existence, les astronomes viennent de découvrir un argument de plus pour la prendre au sérieux. Les perturbations gravitationnelles qu'elle exercerait rendent compte d'une énigme de la mécanique céleste, l'inclinaison des orbites des autres planètes par rapport à l'équateur du Soleil.
Fin août 1846, l’astronome français Urbain Le Verrier rendait public le résultat
des calculs qu’il avait menés en utilisant la théorie des perturbations en mécanique
céleste, intensément développée par Lagrange et Laplace des dizaines d’années plus
tôt pour étudier notamment la stabilité des orbites du Système solaire. Il en résultait
qu’une nouvelle planète existait au-
L’histoire est-
Provisoirement baptisée 2015 RR245, cette planète naine, nouvellement découverte
par le télescope Canada-
Depuis 2013, une équipe d’astronomes de huit pays s’est lancée dans l'OSSOS, pour
Outer Solar System Origins Survey. Ce « Relevé des origines du Système solaire externe
» est un programme de recherche qui s’étend sur quatre années. Avec la caméra Megaprime
installée sur le télescope Canada-
On a de bonnes raisons de penser que les TNO sont les corps les plus primitifs du Système solaire. Leurs orbites peuvent être complexes et, tout comme au sein de la ceinture d’astéroïdes, des résonances gravitationnelles ont sculpté leurs répartitions et leurs mouvements autour du Soleil. Les caractéristiques des TNO, en particulier de leurs orbites, doivent garder la mémoire de l’histoire ancienne du Système solaire, notamment lorsque les géantes gazeuses ont migré...
Après cinq ans de voyage dans le Système solaire, Juno s’est enfin mise au travail.
À 5 h 18 ce 5 juillet, la sonde américaine a entamé une procédure de freinage de
35 minutes pour se placer en orbite autour de Jupiter. De la taille d'un terrain
de basket, cette sorte de boomerang à trois pales qui tourne sur lui-
Ce n'est pas la première fois qu'un objet fabriqué par l'homme rend visite à Jupiter, mais c'est la première fois que l'on s'en approchera d'aussi près, aussi longtemps (avant de s'y écraser). Le précédent record était détenu par la sonde Pioneer 11 qui l'avait «frôlée» en passant à 34.000 km en 1974. Au total, huit sondes ont croisé le chemin de cette planète gigantesque, mais seule une s'est placée en orbite: Galileo, entre 1995 et 2003. Elle avait largué une petite sonde atmosphérique qui s'était désintégrée après s'être enfoncée de 400 km dans son épaisse atmosphère sans réussir à déterminer de façon convaincante la quantité d'eau qu'elle contenait.