la Gazette des Astrologues
n°158 -
Bulletin mensuel de la FDAF (Fédération Des Astrologues Francophones)
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1996-
la FDAF a
Billet d’Humeur
Thérèse
LACAN-
1 -
Le thème astral de l’écrivain nous renseigne sur les éléments suivants :
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Cette personnalité consciencieuse et intelligente paraît parfois obstinée, ne supportant pas la contradiction. Secrète et renfermée, sous des apparences simples, le sens du concret lui apporte aisance et patrimoine.
Parce que nous sommes en présence d’une autobiographie de Patrick Poivre d’Arvor concernant spécifiquement sa mère, nous nous concentrerons sur la part du thème qui nous parle de sa mère, à savoir une Lune Sagittaire.
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Associée à la période de la petite enfance, la Lune demeurera toute notre existence, l’enfant intérieur qui s’exprime.
Dans le signe dynamique, entreprenant du Sagittaire, la Lune, dans le thème représente une femme énergique, extravertie qui peut s’avérer dominatrice.
L’astre entretient de bons rapports avec Pluton. Cet aspect favorise chez la mère
des aptitudes aux transformations et aux entreprises de longue durée. Le lien existant
entre la Lune et les planètes Mercure-
En relation avec Pluton, force et magnétisme la caractérisent. Elle exerce sur les autres un ascendant ainsi qu’une fascination. Son pouvoir se révèle magnifiquement.
Avec Saturne, on l’imagine cependant réservée, en retenue, distante, sérieuse et responsable. C’est une femme toute en retenue qui force le respect.
Avec Mercure, on est en présence d’une femme vive, intelligente, subtile.
Avec Neptune, les qualités de sensibilité, d’imagination, d’inspiration dans des domaines variés, s’ajoutent à la palette de la personnalité.
Le secteur VIII, relatif à la mort et aux transformations, dans lequel est installée la Lune pourrait être un bémol dans cette magnifique partition maternelle.
Avec lui, l’idéal de la mère s’accorde aux limites terrestres du trépas, des ruptures, de la transformation, des héritages, sans pour autant faire obstacle aux succès de la mère en matière d’éducation et en gestion du quotidien.
L’enfant Patrick Poivre d’Arvor a quant à lui ressenti un vague à l’âme, un mal diffus qui l’a accompagné tout au long de son existence.
Cette mère protectrice, directrice, qui aurait gravi des montagnes pour ses enfants, qui leur a transmis le goût de réussir, n’a pas pu les protéger de tous les dangers.
2 -
« Tu étais dure au mal, incroyablement dure jusqu’à la dernière heure, et pour cela, je te remercie aujourd’hui encore. »
« Elle n’aimait pas la déchéance, aucune sorte de déchéance… Elle n’avait jamais rendu de comptes à personne, juste à sa conscience et c’était déjà bien assez compliqué à ses yeux.
De toute façon, notre mère n’a jamais eu d’âge, comme sans doute toutes les mères de la terre aux yeux de leurs enfants.
Une chevelure en cascade, un nez de conquérante, des lèvres de star, quelque chose entre Rita Hayworth et Greta Garbo, pas moins, voilà, c’est dit : on la trouvait sublime et on l’a trouvée sublime pendant très longtemps. Je n’ai pas assez dit que ma mère était belle.
Maman m’avait défendu comme une poule peut le faire avec un poussin boiteux, elle croyait en moi et j’ai depuis tout fait pour ne jamais la décevoir.
Maman observait du coin de l’œil cette soudaine mutation de la chrysalide devenue papillon. Elle voyait son petit garçon lui échapper mais jamais elle ne tenta de me retenir, même lorsque, le bac en poche, je voulus tenter ma chance à Strasbourg puis à Paris. J’avais alors à peine seize ans mais elle me laissa m’envoler.
Ma mère aimait tout contrôler, son corps, son âme, et les autres. Elle avait un instinct de dominatrice et détestait que le cours des évènements lui échappe, comme les êtres dont elle avait la responsabilité. C’était une femme de tête et nos caractères affirmés avaient parfois tendance, lorsqu’ils s’opposaient, à générer quelques étincelles. Mais sans elle, parfois contre elle, je ne me serais jamais construit comme je le fis, le long d’un chemin tortueux guidé par un esprit toujours aux aguets, rarement au repos.
Ma mère, elle aussi, se tenait hors du groupe. Mais c’est parce qu’elle était orgueilleuse.
Je voyais bien les regards en coin des commères ; je suis sûr qu’elles étaient jalouses.
Ma mère ne se mélangeait pas. C’était son grand mot. Ni à la sortie de l’école, ni
au parc, ni, hélas, à la maison : nous ne recevions que très peu d’amis. Peu de dîners
animés, de va-
Ai-
Thérèse LACAN-
Fondatrice de www.astrolude.com
L’astrologie à la lumière de l’écriture,
“L’expression des sentiments” (Editions Le
Livre de Poche)
(Editions J’ai lu)
PATRICK POIVRE D’ARVOR EVOQUE SA MERE MADELEINE
NAISSANCE DE PATRICK POIVRE D’ARVOR
le 20 SEPTEMBRE 1947 à 19 HEURES 50 à REIMS
(source
: Astrothème)
Maryvonne MEYER |
Régine MARRE |
Janine TISSOT |
Véronique SORRENTINO |
Thérèse LACAN-MERLIN |