la Gazette des Astrologues

n°159 - Janvier 2018

Bulletin mensuel de la FDAF (Fédération Des Astrologues Francophones)

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1996-2016

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Billet d’Humeur

Virginie
HAMMELIN

La scène se passe il y a quelques semaines, au cours d’une petite soirée festive.

Je croise une personne qui vient d’être grand-père.

Apprenant que je suis astrologue, il me demande de le renseigner sur l’ascendant de sa petite-fille. Bien entendu, j’accepte tout de suite. Je lui propose de regarder dans les jours qui suivront et de l’en informer.

Pour ce faire, je lui demande de m’envoyer un mail avec les données nécessaires à entrer dans mon logiciel de calculs, c’est à dire la date, l’heure et le lieu de naissance.

Mais celui-ci refuse. D’après lui, il n’y a rien de compliquer à retenir. Et oralement, il me répète les données.

Sur le coup, son refus m’a gênée, sans que je sache réellement pourquoi.

M’avait-il répondu sur un ton empreint de supériorité ?

Le lendemain, il me semblait me souvenir des informations mais je n’étais plus sûre de la date. J’en étais d’autant moins certaine qu’il m’avait semblé se tromper de signe dans la conversation. L’enfant était Sagittaire et non pas Scorpion. Ou avais-je mal entendu la date ?

A ce jour, je ne l’ai pas encore recroisé mais j’attendrais qu’il fasse « le premier pas », qu’il relance le sujet et je lui expliquerai clairement que j’attendais un mail de sa part.

Cette anecdote peut sembler futile, insignifiante, ma susceptibilité puérile.

En vérité, avec le recul, elle soulève à mes yeux une forme de reconnaissance dont certaines professions peuvent manquer.

Oui, j’ai besoin d’une forme d’engagement de la part de mes clients.

J’avais besoin qu’il valide sa demande par une démarche en bonne et due forme.

En somme, « je veux bien y passer amicalement un peu de temps, mais vous aussi en m’envoyant un mail ».

Cette histoire m’en a rappelé une autre, que je relierais volontiers.

Une fois, une dame m’a demandé si la première consultation d’astrologie était payante.

Je dois dire que cette question m’est apparue bien farfelue !

Est-ce que l’on poserait cette question à un médecin, à un kiné ? Ou même un coiffeur ?

Bien sûr que non !

Avec ces deux expériences, le conseil de Nandy (l’astrologue avec laquelle j’ai démarré) a pris tout son sens : « fais payer tes clients même pour une petite chose car ça donne une valeur à ton travail ».

Donner de la valeur à mon, à notre travail, voilà mon engagement pour 2018.

Le passage d’Uranus en Taureau m’y aidera peut-être.

Belle année à tous.

Virginie HAMMELIN

Valorisation du travail de l’astrologue