l’Astro Gazette de la FDAF
Bulletin mensuel de la FDAF (Fédération Des Astrologues Francophones)
n°203 - Septembre 2021
Billet d’Humeur
Marie-Paule
BAICRY
De Billet d’humeur en Billet d’humeur, nous avons abordé divers angles d’approche de la situation de crise actuelle autour du covid-19 qui s’éternise. Je voudrais aujourd’hui attirer l’attention du lecteur sur le fait que nous sommes à un moment-clé de l’histoire de l’humanité. Selon le regard que nous portons et le point de vue que nous adoptons, la vision de cette maladie et de ses conséquences sur la vie des humains peut être très différente.
Vieux futur.
Ainsi, l’apparition du covid-19 sur Terre peut être vue comme un terrible malheur pour une humanité apeurée prête à tout, y compris à la perte de ses valeurs les plus élémentaires, pour se débarrasser d’un petit virus finalement moins dangereux que ce qui était annoncé, mais qui semble avoir plus d’un tour dans son sac pour résister et se jouer des savantes stratégies, y compris extrêmes, mises en place en différents endroits du monde.
Pour d’autres, ce virus constitue une opportunité sans pareille de faire des profits phénoménaux en surfant sur cette fameuse peur diffusée depuis le premier mort du covid. Peur qui pousse de nombreuses personnes à abandonner une certaine prudence face à des produits dont personne ne connaît les effets à long terme, mais qui constituent un marché particulièrement juteux.
Pour d’autres encore, les plus puissants de ce monde – dont Klaus Schwab (déjà évoqué dans d’autres articles par exemple ici1) –, le covid-19 est, comme le fondateur de Davos l’a écrit2, « une fenêtre d’opportunité » permettant, enfin, de mettre en œuvre « la grande réinitialisation » appelée de leurs vœux et qui, sous des apparences sanitaires, écologiques et sociales, prône en réalité la numérisation, la robotisation, la déshumanisation du monde. Le projet ne date pas d’hier3, il n’a rien à voir avec du complotisme, n’importe qui peut lire les livres de Schwab4, visionner ses vidéos ou celles d’autres transhumanistes présents sur la toile, et se faire une idée de ce qui se joue.
Ce « monde d’après » est en réalité dans la continuité logique du matérialisme consumériste qui s’est progressivement imposé comme le seul but valable de la vie dans nos sociétés occidentales, avec son corollaire constitué par la finance toute-puissante, l’argent-roi, la technocratie froide et insensible. Ce futur, déjà bien engagé, nie l’existence de la transcendance et entend s’appuyer exclusivement sur la technologie afin d’augmenter l’homme qui, par définition, serait insuffisant sans cela. Bienvenue, donc, dans le monde du transhumanisme avec des hommes-machines biologiques ayant perdu leur âme dont ils nient l’existence, mais soutenus par l’intelligence artificielle et les puces implantées sous la peau puis dans le cerveau (je n’invente rien, là encore, Klaus Schwab et d’autres l’affirment tout à fait ouvertement).
De quoi instaurer une société de surveillance de masse et de contrôle total de chacun des êtres humains de la planète par une poignée de super-puissants. Et ce, avec le consentement tacite des masses apeurées, prêtes à tout pour se couler dans une illusoire sécurité sanitaire. Le génie faustien des dirigeants du monde aura consisté à donner au commun des mortels l’illusion d’agir pour leur bien, la sacro-sainte protection des populations, tout en les conduisant progressivement, par une propagande conduite de main de maître, à accepter, voire à réclamer, le piétinement de notre belle devise française, représentative des énergies du signe du Verseau dans leur aspect le plus lumineux : « Liberté, Égalité, Fraternité ». Et nous voilà tous sommés de nous laisser QR coder. Au passage, souvenons-nous que le QR code a été créé par un ingénieur d’une entreprise japonaise pour suivre l’itinéraire des pièces détachées dans les usines de Toyota. De quoi nous faire réfléchir à quoi nous en sommes réduits sous prétexte de santé.
Philippe Guillemant, ingénieur et Docteur en physique exerçant au CNRS, spécialiste de l’intelligence artificielle – qui sait donc de quoi il parle –, écrit5 :
« Comprenez bien que la dictature sanitaire n'a pas d'autre objectif que celui de vous coller une identité numérique forte, associée à la fabrication du QR code. Le stade suivant, lorsque tout le monde aura pris l'habitude de se balader avec, sera d'authentifier vos paiements avec, pour fortement monter le plafond du sans contact et ensuite, le développement des objets connectés fournira d'autres alternatives plus pratiques et sécures que le QR code (bagues, bracelets, CI ou montres à puces...), et la monnaie numérique mondiale s'imposera ainsi naturellement, sauvant ainsi le système financier en conservant l'esclavage de la dette et les intérêts des plus grandes fortunes.
Ce programme n'est pas un complot mais une instrumentalisation mondialiste imaginée depuis très longtemps pour devoir être déclenchée à l'occasion d'une crise sanitaire. C'est le contrôle numérique qui est en jeu, pas la santé. Si ça avait été la santé, il y a longtemps qu'on aurait éradiqué le virus à l'aide de traitements et de mesures privilégiant le bien-être et l'équilibre humain avant toute chose. »
Nouveau futur.
Mais, et c’est là la dernière vision que nous développerons sur l’apparition du covid-19, l’épidémie mondiale, moins grave qu’annoncée, est venue, comme un grain de sable dans une machinerie infernale, mettre en lumière le projet transhumaniste de nos élites dans toute sa splendeur prométhéo-faustienne. Le pacte de nos Faust avec le Diable du tout technologique et financier est clairement apparu aux yeux de tous – du moins de ceux qui veulent bien le voir – grâce à cette pandémie qui, finalement, toujours d’après Philippe Guillemant, peut être vue comme une synchronicité engendrée par la conscience collective. Car grâce au « gentil virus », un autre futur possible, déjà en marche en arrière-plan lui aussi, a fait irruption dans nos sociétés ; un futur basé sur la lumière de la transcendance et sur des valeurs humaines, humanistes, respectueuses de notre dimension sensible.
« Aujourd’hui, on voit bien ce que nous dévoile le virus : un marché gigantesque qui est en train de se déployer sous nos yeux et qui est celui de toutes les technologies liberticides de contrôle de l’humain.
Le virus nous montre clairement aujourd’hui que, si on revient à la normale, on ira vers le transhumanisme et sa surveillance totale généralisée, avec des technologies à la fois intérieures et extérieures au corps humain : la 5 G avec les objets connectés, le traçage de la population, la surveillance par drone et le puçage humain.
Mais si le virus nous arrête, n’est-ce pas justement parce que nous n’allons plus dans cette direction liberticide, qui ne serait donc plus qu’une résistance d’un ancien futur ?6 »
Depuis une dizaine d’années environ – en gros depuis l’entrée de Neptune en Poissons (2011), son signe de prédilection –, nous avons vu fleurir de multiples initiatives issues du besoin humain fondamental de retrouver le lien avec une dimension émotionnelle, au sens large du terme (sensible, affective, intuitive). Ainsi se sont multipliées les médecines et thérapies alternatives (en complément de la médecine allopathique, indispensable elle aussi, mais dont les limites sont apparues plus clairement), de même que les cours de yoga, tai chi, qi gong, les séances de méditation et autres voies d’accès à Soi. Même les entreprises s’y sont mises, comptant parfois sur les bénéfices de telles pratiques pour un meilleur rendement (une forme de dévoiement bien sûr), tandis que certains hôpitaux n’hésitent plus à faire appel à des coupeurs de feu en cas de fortes brûlures, ou à l’hypnose plutôt qu’à l’anesthésie chimique lorsque cela est possible. Bien sûr, il est nécessaire de faire un tri dans cette profusion assez soudaine de nouvelles voies, entre approches sérieuses et éventuel charlatanisme. Mais cette créativité a le mérite d’avoir remis l’accent sur l’intelligence émotionnelle de l’être humain, bien trop négligée depuis quelques décennies. Elle a permis d’ouvrir un nouvel espace de conscience et de faire émerger le rêve d’un nouveau futur possible, pour le moment en concurrence avec celui que, endormis, nous avons laissé s’imposer parce que nous n’en voyions pas assez clairement les contours et contenus transhumanistes délétères. Alors, merci « gentil virus », d’avoir permis cette prise de conscience et renforcé l’aspiration à un autre futur, basé sur la conscience et l’existence de l’âme de l’Homme et du monde.
À nous de faire un choix.
Mais si nous voulons que ce futur lumineux gagne la partie, il est urgent de le renforcer. À sa base, il y a nos rêves, nos aspirations les plus profondes, la richesse de notre imaginaire (Cancer). Pour qu’ils puissent s’incarner, il est indispensable de les condenser, de les concentrer en une forme unifiée et de les structurer (ce qui relève de l’énergie du Capricorne, situé en face du Cancer dont il est le signe complémentaire). Et comme nous l’enseigne le mythe de la naissance d’Artémis la Lune et d’Apollon le Soleil (voir articles Artémis, déesse lunaire et Traverser le chaos ici et vidéo là), nos rêves lunaires sont destinés à s’exprimer à travers le déploiement de notre Identité solaire (Lion) et la manifestation de cette Identité profonde dans la réalité concrète d’une œuvre. Ce dans la coopération avec les autres et la vision collective d’une humanité fraternelle, à l’écoute et dans le respect de chacun, unique et différent des autres (Verseau, complémentaire du Lion).
Créons dès à présent des réseaux locaux allant dans ce sens de partages d’idées, de mise en œuvre de petits événements joyeux et constructifs, d’ouverture de conscience. Réinventons une école joyeuse et créative basée sur la curiosité naturelle de l’enfant, sa soif d’apprendre et de se déployer, ses relations spontanées de cœur à cœur. Faisons le rêve d’une culture installée au centre de nos vies et axée sur la beauté et l’élévation de l’âme. Refondons notre système d’échanges sur des bases saines et justes et non sur le profit de quelques-uns au détriment des autres. Réenchantons notre contact avec la nature. Réfléchissons à de nouvelles manières de nous nourrir, de nous vêtir. Etc... L’énergie de chacun de ces petits réseaux ne manquera pas de s’agréger en un grand courant de pensée et de conscience lumineux, propre à modifier notre futur vers plus de lumière.
Dans cette humanité, chacun œuvre au bien de tous, dans la conscience que l’intelligence technologique ne se suffit pas à elle-même, mais a vocation à être complétée par le cerveau du ventre et celui du cœur. « Notre futur est construit par nos pensées portées par nos émotions, qui dépendent fondamentalement de notre compréhension du réel7. »
Le ventre – nos tripes –, siège de nos sensations qui savent ce qui est juste, nous donne le courage d’entrer en action (Mars) pour nos projets lumineux en dépassant nos peurs – d’être différents, exclus, malades ou punis si nous n’obéissons pas aux injonctions d’autorités extérieures manipulatrices. Il nous donne la force de nous positionner clairement, en accord avec nos valeurs, d’agir en conséquence, y compris par des actes très humbles, et de refuser les petites compromissions du quotidien qui nourrissent le vieux futur délétère.
Le cœur, dimension essentielle, nous permet quant à lui de nous ouvrir à la sensibilité, à l’amour (Vénus) et à la compassion (Neptune) qui prennent en compte la réalité de l’autre, ainsi qu’à l’intuition qui nous inspire et nous relie à une dimension de transcendance.
C’est ainsi que la conscience collective lumineuse pourra s’amplifier et changer notre futur dans une voie harmonieuse, en accord avec la nature, la nôtre et celle de la Terre.
Nous sommes aujourd’hui, alors que se profile l’entrée dans l’ère du Verseau durant le siècle à venir, à la croisée de deux voies, antinomiques et pourtant toutes deux caractéristiques du signe du Verseau :
– D’un côté la voie du transhumanisme qui fait le choix d’une société technoscientifique pour ne pas dire technoscientiste, exclusivement basée sur le règne froid d’un mental coupé de toute dimension sensible, et qui s’enfonce dans une logique de surveillance totale, assortie de son inévitable corollaire, la délation.
– De l’autre côté, la voie de l’humanisme qui fait le choix d’une société basée sur des réseaux d’êtres de bonne volonté, prêts à œuvrer ensemble dans un nouveau monde à co-créer, basé sur une coopération pacifique et lumineuse, le respect de la nature et de la Terre qui les porte, l’humilité de l’homme qui se sait petite goutte d’eau dans l’infini des eaux océaniques, grain de poussière d’étoile dans l’immensité cosmique, et pourtant investi d’une petite part de colibri essentielle à l’harmonie du monde.
« Nul doute que ces deux futurs sont totalement différents, nous laissant le choix entre, d’un côté, un horizon totalitariste mondialisé orwellien privilégiant la sécurité au nom du contrôle, et de l’autre, une société qui conserve le bon équilibre entre sécurité et liberté, en privilégiant l’épanouissement de l’être humain, la prévention par une vie saine, et en ne se laissant pas structurer par la peur de la mort8. »
À nous, maintenant, de choisir, et de nous donner les moyens de mettre en œuvre un futur désirable, autant pour nous que pour nos enfants et petits-enfants.
Quel futur voulons-nous ?
Images : Apollon et Artémis par Gavin Hamilton (1770).
Lübeck, Marienkirche, Horloge
astronomique, Verseau. Photo Baicry.
Marie-Paule BAICRY
30 août 2021
03.88.64.10.88
Consultations et accompagnement.
Cours d’astrologie et Ateliers de méditation.
marie.paule.baicry@gmail.com
https://www.mariepaulebaicry.fr/
Tous droits réservés.
_________________________
1 Article intitulé Uranus en Taureau : homme augmenté ou homme relié https://www.mariepaulebaicry.fr/articles/
2 Klaus Schwab, Thierry Malleret, Covid-19, la grande réinitialisation.
3 Le terme de « transhumanisme » a été créé dès 1957. « Trois objectifs caractérisent ce mouvement : permettre l’immortalité, augmenter les capacités humaines et développer l’intelligence artificielle. » Laurent Alexandre dans mensuel 504 daté octobre 2015 : https://www.larecherche.fr/node/35382
4 Par exemple également, Klaus Schwab, La quatrième révolution industrielle.
5 https://www.facebook.com/lesyndromedeleveil/posts/2918390891766571
Voir également son dernier ouvrage : Philippe Guillemant, Le grand virage de l’humanité, Éditions Guy Trédaniel.
6 Philippe Guillemant, Le grand virage de l’humanité, Éditions Guy Trédaniel, p. 58.
7 Idem, p.87.
8 Idem, p 44.