la Gazette des Astrologues
n°140 -
Bulletin mensuel de la FDAF (Fédération Des Astrologues Francophones)
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1996-
la FDAF a
La FDAF:...
Jacques VANAISE
Mon dernier billet d’humeur, dans la Gazette du mois dernier, n’a donné lieu qu’à trois réactions.
J’espérais mieux, j’espérais plus.
Pourquoi ? Pour qui !?
Sûrement pas pour m'assurer une promotion personnelle, ni (à soixante-
En quarante années de pratique de l’astrologie, j’ai connu bien des hauts et des bas en ce qui concerne le dialogue entre praticiens. Tantôt des congrès, des colloques, des conférences ; tantôt le retour chacun dans son officine.
Mais, ce n’est pas de cette alternance dont j’aimerais parler (écrire), mais plutôt
du déplacement du curseur quant à l’intérêt pour l’astrologie elle-
Je me souviens d’un temps… (comme le chante Aznavour) où non seulement l’astrologie connaissait une popularité nouvelle, mais où ses défenseurs et ses usagers entendaient aussi resituer son exact propos : s’occuper de notre vie psychique, sur le terrain où nous entrons en relation symbolique avec le monde. Et de remettre en cause le « tout à l’événement » prévisible, prédictible, incontournable.
Puis, pendant des années, sans doute vingt ans, je me suis lassé d’un retour au « prédictionnel ». Jusqu’à ce que je découvre l’existence de la FDAF.
Enfin, je pouvais à nouveau me sentir en accord avec une démarche porteuse d’avenir pour l’astrologie.
Or, une fédération n’est pas seulement un lieu de réflexion. C’est aussi un lieu de rencontre, d’échange, de dialogue, de juxtaposition des expériences et, au besoin, de confrontation (constructive) des points de vue.
Autant de mises en œuvre qui ne peuvent exister et porter des fruits que s’il y a engagement et participation.
Le vaisseau FDAF voguait avec Alain à la barre et quelques matelots actifs sur le pont. Je pense notamment à Marc…
Le vaisseau a accosté dans un port. Alain a dû, pour raison de santé, jeter l’ancre… La mer, autour, est calme. Trop calme. À moins que des mouvements ignorés se préparent dans les eaux souterraines…
Il dépend de nous que nous hissions à nouveau la voile. Qui songerait à descendre dans le port, à s’y installer, à y faire sa place ; tout en oubliant que l’astrologie et son devenir ont aussi besoin de nous… ?
J’ai écrit dans un texte récent qu’en tant qu’astrologues nous étions sans doute les derniers témoins de l’expression de l’imaginaire. Dans un monde où la vie intérieure est progressivement réduite à l’activité d’un système neuronal, il nous revient de valider le rôle de l’inconscient psychique ; à savoir de remettre les choses à l’endroit, quant à la « causalité » psychique face à la seule causalité neurobiologique (et bientôt… économique…)
Pourquoi souligner cela, abruptement, dans ce billet d’humeur ?
Parce que nous savons, par notre pratique, que l’humain émerge depuis un capital
symbolique sous-
À l’heure où les fondements de l’astrologie sont tournés en ridicule, au nom de quelques
paramètres astronomiques qui suffiraient à détricoter notre système analogique ;
à l’heure où la fracture sociale sensibilise les hommes et les femmes de notre temps
et les pousse dans le jeu des réponses et des clichés susceptibles de les rassurer
ou de confirmer leurs échecs ; n’y a-
Nous disposons de la richesse d’un acquis. Nous sommes pour le moment « à quai ».
D’où viendra le vent pour gonfler à nouveau la brigantine de notre trois-
En toute amitié et espérance,
Jacques Vanaise
...Stop ou Encore !?
“Il dépend de nous que nous hissions à nouveau la voile. Qui songerait à descendre dans le port, à s’y installer, à y faire sa place ; tout en oubliant que l’astrologie et son devenir ont aussi besoin de nous… ?”
Agnès MERIAU |
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