la Gazette des Astrologues

n°140 - Juin 2016

Bulletin mensuel de la FDAF (Fédération Des Astrologues Francophones)

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1996-2016

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Le Billet d’Humeur

Solange BAROUK

Juin, mois dense qui voit se terminer le printemps et pointer l’été. Printemps tardif, boudeur et bien frisquet cette année mais qui nous a surpris avec un 1er mai superbe sur tout l’hexagone.

Nous continuerons à fêter les anniversaires des Gémeaux. Signe de jeunesse, de légèreté, les Gémeaux  gardent la fraicheur de cette fin de printemps. Moins véhéments que les Béliers, moins cartésiens que les Taureaux, ce qu’ils aiment avant tout c’est communiquer. Parler, échanger, ouvrir leurs « écoutilles », apprendre avec aisance, Mercure,  leur planète maîtresse, les y invite. C’est vrai qu’ils sont aussi Mutables, savent bouger, être déplacés et s’intégrer où qu’ils se trouvent. Habiles beaux parleurs, mélomanes ou doués de leurs mains les Gémeaux sont multicartes. Attention à leur frivolité légendaire qui pourrait les voir sautiller de branche en branche sans savoir se fixer, « pierre qui roule n’amasse pas mousse » ! Légers comme l’Air, leur élément, ils sont d’agréable compagnie, se plaisent à passer d’un sujet à l’autre, sont diplomates avec un esprit détaché pour ne pas s’arrêter à quelques broutilles ou quelques noises qu’on pourrait leur chercher. Ils sont capables de se relever des épreuves sans trop de dommages. En cela ils restent consternants pour certains autres signes plus lourds.

Signe parfait de l’enfant qui s’éveille au monde qui l’entoure, il aime jouer, rire, inventer, écouter, apprendre, se lier. C’est sûr que les maîtres et maîtresses d’école apprécient ces bambins plutôt faciles, curieux, intéressés et les parents d’élèves ne les oublient quand il s’agit de goûters d’anniversaire. Sauront-ils quitter leurs vêtements d’insouciance contre ceux des adultes avec toutes les prérogatives qu’ils impliquent ? Si souvent comparés à Peter Pan qui refuse de grandir… Ce qui est sûr, c’est qu’ils garderont autant que cela leur sera possible leur âme d’enfant, aimant à s’émerveiller avec un cœur rempli d’espoir. Il me vient à penser à Jean d’Ormesson, un si bel exemple de Gémeaux. Bien qu’octogénaire et fatigué aujourd’hui, il a su gardé l’esprit vif et brillant,  la réplique aisée, l’optimisme intact, la démarche fringante d’un adolescent, l’œil mutin et le sourire d’une jeunesse éternelle !

Ouverture de l’été le 21 juin avec son solstice (cette année, puisque bissextile, sera le 20 juin) gage de longues -et espérons-le- journées ensoleillées. Soirée et nuit sans fin fêtées de par le monde, depuis plusieurs décennies maintenant, sur des estrades aux musiques éclectiques, électriques, pop ou reggae. Qu’il pleuve ou qu’il vente les fidèles de la musique seront au rendez-vous pour chanter sous le couvert d’autres voix ou laisser leurs corps se mouvoir au rythme des accords. Entre amis, en amoureux ou en solo chacun recevra dans un coin de son cœur le message des beaux jours qui arrivent. Et on verra se lever les yeux de ceux qui aiment avoir la tête dans les étoiles. Le ciel nous fera-t-il la grâce d’être assez clair pour laisser admirer sa voûte de cette première nuit d’été ?

Alors que nous honorerons le jour le plus long de l’année, le signe du Cancer fera son entrée en scène avec, clin d’œil de l’astrologie, la Lune pour planète maîtresse !

Juin donne le coup de départ pour étendre les festivités. Qu’elles officialisent des étapes de la vie comme les communions solennelles, les annonces de fiançailles ou les célébrations de mariages ; qu’elles restent de proximité avec les barbecues du dimanche en famille ou entre amis, l’été élargit le champ vers le bonheur de se retrouver, de se recevoir jusqu’à plus d’heure. On est léger « dans nos baskets », les ados rient trop fort, les enfants refusent de rentrer et les adultes font relâches. Les épreuves d’examen sont terminées, on attend l’esprit serein ou le ventre un peu serré les résultats qui arriveront le mois prochain. Mais… Savourons pour l’heure ces premières journées qui s’étirent.

Solange BAROUK

“Savourons pour l’heure ces journées qui s’étirent...”