la Gazette des Astrologues
n°148 -
Bulletin mensuel de la FDAF (Fédération Des Astrologues Francophones)
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1996-
la FDAF a
Le Billet d’Humeur
Thérèse LACAN
J’étais en train de séparer les couleurs de mon linge en effectuant trois tas, comme je l’avais vu faire par ma mère, dans le Rouergue des années 1980.
Le blanc, le noir et les couleurs. D’où la question suivante : si les couleurs ne sont pas le blanc et le noir, le blanc et le noir ne sont pas des couleurs.
Pourquoi dès lors, entendre parler d’une personne de couleur lorsque la caractéristique de cette personne est d’être noire ?
Pourquoi séparer les noirs des blancs et d’autres couleurs comme en Afrique du Sud ?
Personnellement, pour couper court à tout débat, j’aime la couleur café. Plutôt café au lait, d’ailleurs.
Je tente de me remémorer les paroles de Guy Béart :
« couleurs vous êtes des larmes, couleurs vous êtes des pleurs…
La mer est bleue pour tout le monde, pour les peaux brunes et les peaux blondes, quand l'homme s'y baigne en passant, il y a des gouttes de sang. »
Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin d’exploration du continent du spectre des couleurs ?
J’ai fait partie pendant une dizaine d’année du chœur du Conservatoire de Gagny (93), dirigé par Patrick Marco. Ce chef de chœur est considéré comme un éminent virtuose de la musique et du chant choral.
Lors de répétitions douloureuses pour lui comme pour nous, il ne cessait de répéter : « Mesdames, de la couleur, de la couleur ! »
Nous étions censées atteindre l’inaccessible Graal musical que nos cordes usagées
refusaient d’escalader, y compris lors de vocalises sans fin. Patrick Marco était
un peintre de la musique et la couleur sonnait à son oreille, comme sa rage sur nos
tympans. J’avais fini par me dire que la vraie couleur, c’était peut-
Sur ces entrefaites, je découvris la pratique astrologique. L’apprentissage se mua rapidement en passion.
Je découvrais les nuances des concepts du clavier symbolique qui n’en finissait pas de me charmer.
J’en explorais les planètes colorées de rouge, de noir et de bleu, ainsi que les
signes aux formes chaloupées. Mais ce qui me ravit par-
Cette palette m’apparut comme un trésor infini, d’autant plus que je n’avais nul besoin de m’égosiller, ni de forcer mes cordes. Mes sens devinaient, percevaient, ressentaient tout naturellement l’harmonie qui se dégageait du tableau astral.
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Thérèse LACAN
Présidente de l’association Astrolude
www.astrolude.com
le 20/1/2017
COULEURS, DOULEURS OU VALEURS...
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