la Gazette des Astrologues

n°157 - Novembre 2017

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Bulletin mensuel de la FDAF (Fédération Des Astrologues Francophones)

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Billet d’Humeur

Virginie HAMMELIN

Il y a tout d’abord le premier contact.

On se fait souvent une image du consultant au travers de son thème astral : son physique, sa morphologie, son empressement à communiquer ou au contraire sa pudeur, sa réserve. Pour ma part, c’est assez troublant, voire même grisant, de découvrir la personne « physiquement » quand je lui ouvre la porte alors que je la « connais » déjà au niveau de son caractère.


Vient ensuite l’accueil, la mise en confiance et la pose du cadre de l’astrologie. Les astres inclinent mais ne déterminent pas. Dans la très grande majorité des cas, les personnes se retrouvent tout à fait dans la description de leur thème astral et les prévisions se révèlent exactes. Mais il s’agit de tendances, de possibilités, de probabilités et d’une ouverture du champ des possibles. L’astrologue donne des pistes, il prévient, informe, et met éventuellement en garde.


L’une des difficultés majeures à mon sens de la consultation est de livrer une restitution assez exhaustive du travail de recherche et de lecture des symboles astrologiques tout en laissant le consultant conscient de sa liberté et de son libre arbitre. Idéalement il doit repartir avec une idée des opportunités à saisir et des écueils à éviter.

Pour ma part, je souhaite à travers mes consultations délivrer un mieux-être. Le consultant doit repartir plus confiant qu’il n’est entré et non pas plus découragé.


Un autre danger peut nous guetter parfois, nous astrologues. C’est lorsque le consultant peut avoir tendance à projeter ses propres perspectives ou ses propres angoisses sur nos propos. Il peut alors penser que l’on suggère telle ou telle chose. Le choix et le poids des mots sont importants et doivent être, dans la mesure du possible, sélectionnés avec soin.


Sur un autre point, une de mes plus grandes craintes est de m’apercevoir lors de la consultation que l’heure de naissance est erronée. Le passage de l’heure d’été à l’heure d’hiver et inversement six mois plus tard ne nous facilite pas la tâche. Récemment, j’ai eu le plaisir d’accueillir une nouvelle cliente née dans la nuit du changement d’heure (fin octobre) et entre 2 et 3 heures du matin. Comment être certain que le soin apporté au réglage de l’heure par le personnel d’une maternité soit digne de la minutie d’un horloger suisse ? Et ce changement d’heure ou non. La première consultation doit alors servir de mise au point pour partir sur de bonnes bases.


Pour le contenu de la consultation, j’invite mes clients à enregistrer et à prendre des notes. Les deux supports me semblent complémentaires. L’enregistrement audio permet au consultant de réécouter la consultation à l’envi et souvent avec un autre niveau de compréhension au regard des événements arrivés entre temps. Pour les notes, il permet une focalisation d’emblée sur l’essentiel, les points ou domaines qui lui tiennent à cœur.


Enfin, il me semble important de terminer la consultation par une sorte de résumé, de conclusion sur les points essentiels, qu’il s’agisse du thème astral ou d’une révolution solaire. Avec quelles informations clés le consultant doit-il repartir ? Voilà la question principale que je me pose pour chaque consultation.


Virginie HAMMELIN



Consultation, l’art et la manière.


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