la Gazette des Astrologues

n°174 - Avril 2019

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Billet d’Humeur

Agnès
MERIAU

APRÈS LA CONFÉRENCE DE JOSETTE BÉTAILLOLE

Avec un peu de décalage, je voudrais remercier chaudement Josette Bétaillole pour sa conférence de fin février  sur la dominante atavique et la rectification de l’heure de naissance, et vous parler un peu de mes expérimentations qui ont suivi. C’était une conférence très intéressante à plusieurs niveaux, même si techniquement certains points étaient un peu flous au départ (Merci aussi à Marie-Paule Baicry pour ses questions très pertinentes et éclaircissantes !). Au cours de la conférence, certaines questions ont été abordées à propos des cas qui ne « rentrent pas dans les cases » de ce système ; comme l’a dit Josette, cette méthode marche bien pour une majorité de thèmes mais pas pour tous, elle est incertaine quand il n’y a pas de planète assez proche du MC (à moins de 45 à 60 degrés a priori).

J’ai donc fait mes propres tests, en appliquant la technique de calcul avec précision, et j’ai constaté premièrement que, pour les cas les plus courants (quand il y a une planète à moins de 45° du MC), ça marche très bien ; la planète atavique trouvée était tout à fait parlante, et les rectifications d’heure que j’ai obtenues correspondaient bien à celles que j’avais envisagées par d’autres méthodes (en utilisant en particulier les images des degrés symboliques pour l’Ascendant et la Part de Fortune). C’est donc très satisfaisant d’avoir une double confirmation, une occasion d’affiner la rectification avec précision, et en plus une indication de la planète atavique qui enrichit bien l’interprétation. Ensuite, pour les cas minoritaires, certaines questions restent en suspens au stade actuel de mes investigations (j’espère bien les éclaircir en faisant davantage de tests, et peut-être aussi en en discutant avec ceux d’entre vous qui s’y intéressent aussi !)

J’ai donc constaté qu’au-delà de 50° d’écart avec le MC, les résultats n’étaient pas pertinents, et qu’une planète était a priori trop loin pour être prise en référence comme base de calcul (peut-être même à partir de 45°, je n’ai pas encore vu ce cas). Dans ce cas, deux possibilités me sont apparues :

- Selon la suggestion de Josette, s’il n’y a rien près du MC, regarder du côté du FC ; cette solution n’a pas l’air toujours pertinente dans ses résultats…

- En l’absence de « vraie » planète, s’il y a un astéroïde dans la « bonne zone » du MC, l’utiliser comme planète de base de calcul (la question est alors de savoir quelle liste d’astéroïdes prendre en compte ?... Pour ma part, j’utilise Vesta, Pallas, Junon et Chiron, en plus de Cérès planète naine) ; s’il n’y a pas d’astéroïde non plus, alors on peut regarder du côté du FC.


Cette prise en compte éventuelle des astéroïdes donne de bons résultats, sans perdre de vue qu’un astéroïde est juste un « remplaçant », il ne peut pas supplanter une  « vraie »  planète, même s’il est plus proche du MC. Ensuite, si l’on suit cette piste, la même règle pourrait s’appliquer dans l’ajustement sur la planète atavique : quand on a calculé le point atavique théorique et qu’on cherche à l’ajuster sur la planète la plus proche en degré, s’il n’y en a pas de « vraie » à une distance plausible (l’orbe reste à définir), on pourrait prendre un astéroïde (s’il y en a un proche bien sûr). S’il y a le choix entre une vraie planète et un astéroïde plus proche,  a priori on doit encore donner la priorité à la « vraie » planète (même si elle est plus lente). Quand il y a plusieurs planètes possibles « dans un mouchoir de poche » (l’orbe est encore à préciser, a priori aux alentours d’1 degré), Josette propose de prendre pour le calcul la plus rapide d’entre elles (même si on les prend toutes comme ataviques), et je l’ai testé très pertinent ainsi, en prenant la plus rapide des vraies planètes.

J’ai vu cependant un cas de jumeaux, dont je connais bien l’heure de naissance, avec une très petite différence d’environ 2 minutes (et les Ascendants sur le même degré) : j’ai constaté que le calcul précis du point atavique s’ajustait pour l’un sur une planète (le Soleil), et pour l’autre sur un astéroïde (Pallas), tous deux conjoints très proches (il n’y a pas d’autres planètes possibles). Comme le disait Josette, la différentiation des planètes ataviques de jumeaux éclaire beaucoup leurs différences de vie, et c’est le cas pour cet exemple, même s’ils ont très peu de différences (ce sont d’ailleurs des vrais jumeaux). Bien sûr ils sont tous les deux solaires, mais l’un des deux tire visiblement plus vers Pallas (il fait des études militaires à Navale, alors que l’autre n’a pas réussi de concours militaire et suit une école d’ingénieurs…). Ce cas pourrait suggérer que pour des jumeaux, un astéroïde plus proche pourrait prendre le pas sur une « vraie » planète, du moins pour le calcul de l’heure précise, car on peut garder les deux bien-sûr en planètes ataviques ; sinon mes deux jumeaux auraient tous les deux la même planète atavique, le soleil, et donc exactement la même heure de naissance, ce qui n’est pas possible… Peut-être le cas de jumeaux modifie-t-il un peu les règles du jeu ?... Je vais persévérer dans mes tests, et vos commentaires seront les bienvenus !

Je vous souhaite un joyeux printemps à tous !

Agnès Mériau

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