la Gazette des Astrologues
n°174 -
Bulletin mensuel de la FDAF (Fédération Des Astrologues Francophones)
1996-
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Billet d’Humeur
Agnès
MERIAU
APRÈS LA CONFÉRENCE DE JOSETTE BÉTAILLOLE
Avec un peu de décalage, je voudrais remercier chaudement Josette Bétaillole pour
sa conférence de fin février sur la dominante atavique et la rectification de l’heure
de naissance, et vous parler un peu de mes expérimentations qui ont suivi. C’était
une conférence très intéressante à plusieurs niveaux, même si techniquement certains
points étaient un peu flous au départ (Merci aussi à Marie-
J’ai donc fait mes propres tests, en appliquant la technique de calcul avec précision,
et j’ai constaté premièrement que, pour les cas les plus courants (quand il y a une
planète à moins de 45° du MC), ça marche très bien ; la planète atavique trouvée
était tout à fait parlante, et les rectifications d’heure que j’ai obtenues correspondaient
bien à celles que j’avais envisagées par d’autres méthodes (en utilisant en particulier
les images des degrés symboliques pour l’Ascendant et la Part de Fortune). C’est
donc très satisfaisant d’avoir une double confirmation, une occasion d’affiner la
rectification avec précision, et en plus une indication de la planète atavique qui
enrichit bien l’interprétation. Ensuite, pour les cas minoritaires, certaines questions
restent en suspens au stade actuel de mes investigations (j’espère bien les éclaircir
en faisant davantage de tests, et peut-
J’ai donc constaté qu’au-
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Cette prise en compte éventuelle des astéroïdes donne de bons résultats, sans perdre de vue qu’un astéroïde est juste un « remplaçant », il ne peut pas supplanter une « vraie » planète, même s’il est plus proche du MC. Ensuite, si l’on suit cette piste, la même règle pourrait s’appliquer dans l’ajustement sur la planète atavique : quand on a calculé le point atavique théorique et qu’on cherche à l’ajuster sur la planète la plus proche en degré, s’il n’y en a pas de « vraie » à une distance plausible (l’orbe reste à définir), on pourrait prendre un astéroïde (s’il y en a un proche bien sûr). S’il y a le choix entre une vraie planète et un astéroïde plus proche, a priori on doit encore donner la priorité à la « vraie » planète (même si elle est plus lente). Quand il y a plusieurs planètes possibles « dans un mouchoir de poche » (l’orbe est encore à préciser, a priori aux alentours d’1 degré), Josette propose de prendre pour le calcul la plus rapide d’entre elles (même si on les prend toutes comme ataviques), et je l’ai testé très pertinent ainsi, en prenant la plus rapide des vraies planètes.
J’ai vu cependant un cas de jumeaux, dont je connais bien l’heure de naissance, avec
une très petite différence d’environ 2 minutes (et les Ascendants sur le même degré)
: j’ai constaté que le calcul précis du point atavique s’ajustait pour l’un sur une
planète (le Soleil), et pour l’autre sur un astéroïde (Pallas), tous deux conjoints
très proches (il n’y a pas d’autres planètes possibles). Comme le disait Josette,
la différentiation des planètes ataviques de jumeaux éclaire beaucoup leurs différences
de vie, et c’est le cas pour cet exemple, même s’ils ont très peu de différences
(ce sont d’ailleurs des vrais jumeaux). Bien sûr ils sont tous les deux solaires,
mais l’un des deux tire visiblement plus vers Pallas (il fait des études militaires
à Navale, alors que l’autre n’a pas réussi de concours militaire et suit une école
d’ingénieurs…). Ce cas pourrait suggérer que pour des jumeaux, un astéroïde plus
proche pourrait prendre le pas sur une « vraie » planète, du moins pour le calcul
de l’heure précise, car on peut garder les deux bien-
Je vous souhaite un joyeux printemps à tous !
Agnès Mériau
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