la Gazette des Astrologues

n°185 - Mars 2020

Bulletin mensuel de la FDAF (Fédération Des Astrologues Francophones)

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Billet d’Humeur

Compte rendu du colloque de la FDAF
samedi 22 février 2020 à Paris

J’ai été délégué par l’association et sa présidente Anne-Marie pour assister à cette journée de rencontres et d’échanges autour de l’astrologie dont le thème principal était « l’avenir de l’astrologie ».

Cette journée s’est déroulée à Paris dans le quartier Montparnasse, à l’hôtel Modigliani, rue Delambre, dans le XIVe arrondissement.

Le colloque a été très bien organisé, et l’ambiance très chaleureuse.

Cinq intervenants ont pris successivement la parole : Yves Lenoble pour nous parler des courants astrologiques ces 70 dernières années, Catherine Gestas nous a ramené aux fondements de l’histoire de l’astrologie, suivie par Samuel Djian, nous faisant part de sa pratique dans la consultation en astrologie humaniste et transpersonnelle. Gilles verrier par son approche évolutive et Emmanuel Leroy et la notion de prévision en astrologie karmique fermant le cycle de ces conférences laissant la place à une table ronde, des questions-réponses.

Je dois dire que je suis un peu resté sur ma faim, bien que ayons déjeuné copieusement tous ensemble. Rien de l’avenir de l’astrologie n’a vraiment été évoqué. Le passé, sûrement, le présent, certainement avec les trois derniers conférenciers nous ayant fait part de leurs pratiques personnelles, au demeurant fort intéressantes, mais n’ayant pour ma part rien appris de nouveau que je n’avais déjà intégré dans ma pratique.

Quel est donc l’avenir de l’astrologie ? Seule l’astrologie peut nous le dire… ou pas !

Ont été évoqués les travaux de Barbault, de Rudhyar, Rupperti, et d’autres, ainsi que les découvertes de Jung, en particulier les notions d’archétypes, d’ombre, d’animés et d’anima. La physique quantique et ses découvertes ont aussi - à peine - été évoquées.

L’accent a été mis, dans la pratique sur la notion de l’humain, plutôt que la technique à proprement parler.

Cette journée a été pour moi riche de rencontres, Marc Brun, Jacques Halbronn, pour ne citer qu’eux, me permettant ainsi d’y voir un peu plus clair dans cet univers que je n’avais pas jusqu’à présent eu l’occasion de côtoyer.

Marc Brun nous a d’ailleurs proposé de penser à une éventuelle rencontre d’astrologues en région PACA, à Antibes pourquoi pas…

Journée qui m’a amené à cette réflexion, qui est l’encadrement en astrologie. Certaines écoles existent mais rien n’est officiel. Il s’agit d’écoles privées, ou bien de pratiquants isolés ayant appris la pratique sur le tas, comme moi. L’astrologie reste un outil de connaissance de soi, et l’astrologue se doit avant tout de connaitre son propre fonctionnement s’il veut pouvoir aider son client en toute objectivité. Je fais ici référence - mais il s’agit évidemment d’un point de vue purement subjectif - à la nécessité, et je me positionne là en praticien en psychothérapie et astrologue, d’avoir une connaissance de la psyché, connaissance que l’on n’acquière seulement en étant soi-même passé par la thérapie personnelle.

Il ne s’agit plus de véhiculer cette image de l’astrologie, telle que certaines personnes la perçoive encore aujourd’hui, auréolée de déterminisme, de croyances, et je sais que certaines pratiques ou enseignements sont encore aujourd’hui toujours très « enfermant », mais d’inviter nos clients à oser leur propre autonomie, à leur faire percevoir la liberté qu’il est toujours possible d’acquérir, à travers cet outil extraordinaire que nous avons à notre disposition, à condition toutefois d’amener cet art qu’est l’interprétation à un niveau suffisamment élevé, d’où cette nécessité d’avoir fait un travail sur soi, rendant ainsi possible une véritable aide au consultant. Et faire de l’astrologie une représentante digne de cette ère du verseau dans laquelle nous entrons de plain-pied.

Jean-Claude GUITTARI

Astrologue,
Praticien en psychothérapie et animateur de l’association : « Le rendez-vous Astrologique »
Nice, Cannes, Antibes

Jean-Claude
GUITTARI