la Gazette des Astrologues
n°138 -
Bulletin mensuel de la FDAF (Fédération Des Astrologues Francophones)
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1996-
la FDAF a
Le Billet d’Humeur
J’ai écouté récemment dans l’émission «Les Racines du Ciel », sur France Culture,
Jean-
Ce qui m’intéresse dans son ouvrage, c’est moins l’aspect médical, même s’il présente une conception de la médecine qui me plait beaucoup (à cent lieues de la médecine pratiquée le plus souvent aujourd’hui et des intérêts des laboratoires pharmaceutiques) que les bases dans lesquelles s’enracine cette médecine traditionnelle chinoise: le taoisme et le confucianisme.
Au fil de ma lecture, des phrases de Dane Rudhyar surgissaient, et je me suis donc replongée dans son livre, « Le rythme du zodiaque » pour vérifier plus précisément ce qui pouvait faire écho en moi.
En fait, Rudhyar reconnaît lui-
Il écrit plus loin « L’étude du zodiaque nous apprend qu’il y a toujours deux forces
opérant dans toute situation, dans toute expérience. Nous ne pouvons réellement comprendre
notre expérience et prendre une décision valable que si nous considérons toujours
les deux possibilités d’un même fait : ce n’est jamais « ou-
Avec une grande clarté, Kespi expose les « couples symboliques fondateurs de la tradition
chinoise » et écrit « Elle ( la tradition chinoise) pose comme préalable le principe
Yin-
« Yin-
En plus de cette notion d’alternance entre deux polarités, principe du Yin et du Yang, il existe un autre point commun entre ces deux systèmes de pensée: d’une part l’idée d’unité et de multiplicité, de totalité, d’un Grand tout, et de moindre tout.
Pour Kespi « La tradition chinoise est une cosmologie, non une théologie. Elle ne postule pas l’existence de Dieu, mais pose discrètement une Unité suprême (… /…) Il n’est aucune rupture entre cette Unité suprême et les « dix mille êtres », expression traditionnelle qui désigne l’ensemble des vivants de l’univers. Chaque être est une émanation de l’Un. Dans cette continuité, tout être manifeste, quelles que soient les apparences, une des infinies possibilités de l’Un. Il n’est pas de vie inutile, chacun a une place, une fonction cosmiques. »
« Dans la cosmologie chinoise, notre rôle consiste donc à faire totalement l’expérience de la potentialité que nous manifestons ou, en d’autres termes, à accéder à notre « nature essentielle », car chacun des dix mille êtres est unique, avec sa « nature propre ».
Rudhyar écrit « Les hommes sont de « moindres touts » au sein de ce « plus grand tout » (…/…) « Tout homme constitue un tout, une unité : un individu. Mais, être un individu ne signifie rien si ce n’est par référence à la société humaine ou à l’Univers (…/…) Il n’y a pas d’entité organique qui ne soit comprise dans un « tout plus grand » et qui, à son tour, ne contienne des « touts moindres » (…/…) Tout homme est, en potentialité, un univers ou, comme disent les Chinois, un « Céleste ».
« Tout est dans tout ».
Cette lecture et cette réflexion me sont venues au cours d’une lunaison commencée dans le signe des Poissons, tombant, dans mon thème natal, en maison IX.
Il va sans dire que l’ouvrage de Patrick Jarnouën, « Le cosmos et la science, la stupéfiante relation entre l’être humain et le cosmos » que Jacques Vanaise présente dans le dernier numéro de la Gazette des Astrologues pourrait bien être une de mes prochaines lectures !
Maryvonne MEYER
Tradition chinoise et Astrologie humaniste
Maryvonne MEYER
Jacques VANAISE |
Kevin SCHNEBELEN |
Agnès MERIAU |
Maryvonne MEYER |
Frédérique DESPLECHIN |
Michelle MONTALLIS |
Janine TISSOT |
Didier LUSTIG |
Pascale PIBOT |