la Gazette des Astrologues
n°172 -
Bulletin mensuel de la FDAF (Fédération Des Astrologues Francophones)
1996-
la FDAF a
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Billet d’Humeur
Thérèse
LACAN-
L’éclairage apporté aux données du thème natal de Philippe Labro
Dans ce numéro, est traitée la typologie maternelle, vue sous l’angle astrologique et rédactionnel de l’auteur. Cette étude parentale, partielle, fait suite à une première analyse contenue dans un autre ouvrage de l’écrivain. Il s’agit d’un roman publié dans les années 1990 intitulé Le petit garçon. Dans ce second numéro, est abordé le personnage de la mère.
La mère, symbolisée dans le thème natal de Philippe Labro par la Lune est en parfaite harmonie avec l’autre luminaire, le Soleil, symbolisant le père. Dans des signes de terre, tous les deux, ils préfigurent la solidité, la stabilité, un lien durable entre eux.
Ils eurent quatre enfants dans un foyer harmonieux.
Les deux luminaires rejoignent par trigone la planète Uranus en Taureau. Cette dernière, dans un signe épicurien, ajoute à la fécondité du couple parental.
Uranus accorde aux natifs dont elle colore le thème, originalité, capacité d’invention, indépendance et pouvoir de transgresser les conventions.
La personnalité de la mère se dote d’une capacité à choisir une vie sans liens ni chaînes susceptibles d’emprisonner un couple.
Pour autant, la symbolique de la mère de l’auteur prend corps dans le signe du Capricorne, symbolisant une ascèse reliée à une ambition qui s’incarne au sein de structures, d’une rigueur, au sein d’un relatif dénuement.
On peut y lire une approche du climat familial introduisant un sevrage affectif, une perte des liens, ainsi qu’une volonté de dépassement.
Le thème astral de Philippe Labro, en ce qu’il est marqué par sa mère, nous indique que la Lune la représentant, est en conflit avec la planète Mercure.
Cette dernière dispose de la maîtrise du secteur de la famille, du foyer et de la
présence maternelle. Mercure évoque également le secteur de la fratrie. La maman
de l’écrivain a souffert au niveau de sa famille d’origine mais également et par-
Ce qu’écrit Philippe Labro à ce sujet dans son ouvrage : ma mère, cette inconnue
« A Genève, elle était une enfant et même si elle n’avait entrevu son père qu’une seule fois, elle ne pouvait imaginer qu’il ne l’avait pas légalement reconnue. Elle n’avait pas pris la mesure de cette violence : être un enfant naturel.
Violence des mots, violence de cette condition. A l’époque, une telle condition relève de la honte.
Si l’on considère bien les choses, Henri constitue sa seule et unique famille… Henri était plus timide que Netka, plus réservé et déjà, en apparence, habité par son destin… Les photos montrent un visage beau et limpide, il sourit peu, il a les traits fins, une allure volontaire et déterminée.
En abandonnant totalement Henri et Netka, en ne leur donnant aucune tendresse, aucune
chaleur humaine, aucun baiser, aucun de ces mille gestes qui constituent le quotidien
d’une mère et d’un enfant, aucune odeur, aucun parfum, aucune caresse, aucun contact,
aucune chance qu’ils renvoient l’amour qu’on leur a prodigué ? Marie-
Les abandonnés, ceux qui n’ont pas été reconnus, les enfants que l’on dit naturels… s’en sortent comme ils peuvent. Certains, précisément, parce qu’ils n’ont pas reçu un nom, vont s’en fabriquer un qui ne sera dû qu’à leur talent, leur opiniâtreté, leur féroce volonté de devenir quelqu’un …
D’autres, parce qu’ils n’ont pas été reconnus, transmettent à leurs enfants ce désir de faire et de créer afin d’exister. Ils trouvent alors dans la réussite de leur progéniture une fierté, une satisfaction, un apaisement.
C’est Henri, et c’est Henriette, ou plutôt Netka, et ils trouvent tout bien ? Tout de même, ils ont été déposés par des parents inconnus d’eux auprès d’une dame qui leur a servi de mère pendant neuf ans. A peine construits, éduqués, leur mère génitrice les a arrachés à cette dame et les a confiés à une autre, comme deux valises, puis est repartie. Ils ont déjà traversé plusieurs frontières, le bébé né en Allemagne, l’autre en France, ils ont été dispatchés en Suisse, puis à nouveau en France, tout cela à l’âge où l’enfant a besoin de certitudes, on pense à ses bagages, dans les transports aériens, qui n’ont pas été livrés à temps, et qu’il faut tracer d’un aéroport à l’autre. Et bien, malgré tout, ils trouvent tout bon, tout bien. Ils ont débarqué dans un nouvel univers, celui d’une autre dame, ou plutôt demoiselle. Elle ressemble curieusement à la précédente. Comme si toutes les mères de substitution devaient être obligatoirement maigres, sévères, vêtues le plus souvent de noir. »
Thérèse LACAN-
Fondatrice de www.astrolude.com
PHILIPPE LABRO
MA MÈRE, CETTE INCONNUE
récit,
Gallimard
2e volet : après le père, Jean, décrit dans un premier volet déjà publié en décembre, voici la mère de l’écrivain
Le thème de naissance à la lumière de l’expression écrite du natif
Naissance de Philippe Labro
le 27 août 1936 à 20 heures
à Montauban (82)
Acte de naissance:
Didier Geslain
Tristan SAINT-JEAN |
Véronique SORRENTINO |
Janine TISSOT |
Maryvonne MEYER |
Hubert BRUN |
Suzanne MARTEL |
Agnès MERIAU |
Thérèse LACAN-MERLIN |