la Gazette des Astrologues

n°166 - Août 2018

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“Sur le Vif”

La chronique de

Jacques VANAISE

La mort est un processus inscrit dans celui de la vie.  

Nous objectivons beaucoup de données subjectives qui font partie de notre vie intérieure.  

Ainsi, nous aspirons à rencontrer « l’amour » de notre vie, sans toujours décrypter l’alchimie qui nous porte vers une personne particulière, dans l’entre-deux de deux univers où notre propre imaginaire et le jeu des circonstances interviennent (inter – viennent) bien plus subtilement que l’effet direct d’un bouton poussoir...

De même, nous aspirons sans cesse à pouvoir objectiver le sens de la vie et donc à objectiver à tout prix la direction à donner à la nôtre. Nous trouvons notre bonheur à performer toujours plus dans l’exercice légitime de tout ce dont nous sommes faits. Jusqu’au seuil particulier où nous devenons plus attentifs au fait que si nous questionnons la vie, c’est elle, en fait, qui nous interroge…

C’est là notre destin : conjurer l’absurdité d’un temps limité, circonscrit, terriblement contextualisé.  Nous en sommes les acteurs.  Nous pourrions aussi en devenir les témoins.

C’est alors que la vie reprend quelques couleurs, au moment où nous acceptons de voir que la mort ou que la transition sont incluses dans le processus universel dont nous sommes chacun un grain, un instant, juste un frisson dans le ciel infini…


En définitive, comment répondre aux questions existentielles et métaphysiques de Roland ?

La thèse la plus intéressante de l’astrologie n’est pas de nous désigner un destin, mais de nous accompagner dans la découverte de ce qui nous est destiné.

Non ! Ce n’est pas jouer avec les mots ! C’est indiquer qu’il nous revient de discerner, dans les méandres de ce qui nous ressemble, le dessin et le dessein d’un projet, de « notre » projet.

Pour en suggérer les contours, je me fie volontiers à l’axe des Nœuds Lunaires. En quelques mots, je rappelle qu’il y est question, dans la polarité entre le Sud (ici en Poissons Sec-teur IX), d’où nous venons et, dans la polarité Nord (ici en Vierge Secteur III) où nous allons, de déceler notre propre « chemin de vie », et de mettre le doigt sur les transmutations à opérer entre nos réponses les plus évidentes, en début de vie, et celles qui attesteront notre passage à une autre dimension de notre personnalité.  

Cet axe « Poissons – Vierge » nous parle bien de ce qui a été dit plus haut à propos du mythe de Déméter : prendre soin de la terre, dans sa globalité et son universalité (Poissons), mais en prenant en compte les particularités bien plus singulières de chaque lieu, de chaque culture, de chaque environnement, de chaque écologie (Vierge).  

L’aspiration jupitérienne de Roland le conduit par-delà les frontières, à la rencontre d’autres expériences de vie, voire d’autres sagesses.  

Au moment de mettre sa pierre dans l’édifice commun, se pourrait-il que sa « mission de vie » soit de se souvenir que nous faisons tous partie d’un seul corps universel, mais que dans notre unicité et notre différence, nous sommes en droit de cultiver notre propre terre comme nous l’entendons, comme nous avons besoin de la fertiliser, à seule fin de faire éclore notre propre grain de lumière ?

Une telle liberté, dans la diversité, ne suppose pas la confrontation et le désordre, mais bien plus, bien mieux, l’émulation et l’exemple…


Jacques VANAISE

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Sur le vif

La chronique de Jacques Vanaise  (1er août 2018) (page 4 et fin)