l’Astro Gazette de la FDAF
Bulletin mensuel de la FDAF (Fédération Des Astrologues Francophones)
N°208 ~ Février 2022
Billet d’Humeur
Marie-Paule
BAICRY
Dans mon pays, rien ne va plus...
« Dans mon pays, un Président de la République peut avoir comme « stratégie » d’insulter, de mépriser et d’accuser une partie de son peuple de tous les maux qu’ils n’ont pas commis, en un langage de charretier, et ne pas être destitué. Il peut exclure une partie de son peuple et considérer qu’il ne s’agit plus de « citoyens » (de quel droit ???), donc diviser sciemment son peuple, et ne pas être destitué.
Dans mon pays, des ministres peuvent être mis en examen et rester à leurs postes de ministres1. Dans mon pays, même le ministre de la Justice peut être mis en examen et rester ministre.
Dans mon pays, un ministre de l’Intérieur peut demander un signalement à la Justice à partir d’un honteux mensonge et même d’une diffamation, confondant volontairement salut nazi et clapping ; et rester en poste en toute impunité quoique très rapidement désavoué par la Justice2.
D’ailleurs, dans mon pays, en haut lieu, le mensonge et la manipulation sont devenus la « stratégie », là encore. Avec comme outil, une presse et des médias propagandistes à la botte du pouvoir qui les finance.
Dans mon pays, une ex-ministre de la Santé ayant fui ses responsabilités alors que le pays venait d’entrer dans une crise sanitaire qu’elle était incapable de gérer, puis ayant échoué lamentablement aux municipales de Paris, peut être recasée dans un poste prestigieux à l’OMS3.
Dans mon pays, cette même ministre, mise en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui », peut être récompensée dans la foulée par la Légion d’honneur4. Et selon les médias dominants, cela ne choquerait, comme le reste, que les extrêmes (droite et gauche). Dans mon pays, peut-être faudrait-il revoir le vocabulaire de base.
Dans mon pays, des élus votent pour des lois dont ils s’exemptent eux-mêmes. Dans mon pays, le Président et ses ministres imposent des mesures dites sanitaires qu’ils ne respectent pas eux-mêmes.
Dans mon pays, on a instauré un pass vaccinal qui fixe (probablement définitivement si personne ne bouge) la discrimination en règle et même en loi, et de fait, acte une forme de crédit social et le principe qu’il existe des « sous-citoyens ».
Dans mon pays, de nombreux citoyens ordinaires vont pouvoir, (et même devoir, selon une loi inacceptable), demander leurs papiers d’identité à d’autres citoyens ordinaires pour que ces derniers aient le droit d’aller boire un café (mais pas debout jusqu’au 16 février !!!!), ou aller à la piscine ou au musée, etc... Dans mon pays, les forces de l’ordre peuvent interrompre une séance de cinéma ou un repas au restaurant pour contrôler les pass ; très logiquement, dans ce contexte malsain, les appels et lettres de délation auprès de la police sont devenus endémiques.
Dans mon pays, on suspend des soignants, alors même qu’on en manque cruellement, et dans les hôpitaux, et dans les villes, et dans les campagnes. On interdit donc à d’honnêtes gens, généralement très impliquées dans leur métier (qui est souvent une vocation) de travailler, pendant que les bandits font ce qu’ils veulent. Et pour compenser le manque, on oblige des soignants vaccinés et néanmoins infectés et malades du covid donc contaminants, à venir travailler au lieu de pouvoir se soigner.
D’ailleurs, dans mon pays, on suspend quantité d’autres personnes qui voient du public (ou parfois même pas) dans leur métier, juste parce qu’elles veulent disposer librement de leur corps.
Dans mon pays, on pratique la discrimination, pourtant interdite par la loi. Une partie du peuple est exclue de tout, subissant un véritable apartheid parce qu’elle refuse, en toute légalité, de servir de cobaye à l’industrie pharmaceutique.
Dans mon pays, le directeur des Hôpitaux de Paris (parmi d’autres) peut se poser ouvertement et publiquement la question de faire payer leurs soins aux non-injectés. L’Abbé Pierre doit se retourner dans sa tombe !
Dans mon pays, le Conseil constitutionnel valide des lois anticonstitutionnelles puisqu’engendrant la discrimination, interdite par la loi.
Dans mon pays...
– Stooop !!! ça suffit !!! Quel est ce pays ?
– Ce pays, je n’ose presque pas le dire, c’est la France, pays de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen stipulant que « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » ; pays faisant la morale à d’autres pays dont elle estime qu’ils ne respectent pas assez ces droits de l’homme ; pays où l’on avait choisi comme belle devise : « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Mais depuis, nos gouvernants ont vendu leur âme au diable du mondialisme, de la disparition programmée des États en tant que tels, et de la surveillance totale des citoyens à asservir5, coûte que coûte, à la volonté de quelques fous rêvant de transhumanisme ! »
Le Verseau : Liberté, Égalité, Fraternité
En ce mois du Verseau, toujours lourdement marqué par Pluton en Capricorne colorant un amas de planètes rapides, nous n’allons pas répéter le propos du dernier Billet d’humeur concernant la discrimination saturnienne (voir ici). Par contre, réfléchissons à la symbolique du Verseau, et à notre part de responsabilité individuelle dans le désastre collectif.
La devise française, « Liberté, Égalité, Fraternité », pourrait être celle du Verseau. Dans ce signe, chacun est invité à s’élever librement, comme Ganymède, (voir l’article de février 2021) vers les hauteurs de son âme : écoute, pureté, sagesse le guident en ce sens. Chacun, nourri par l’eau vive du Verseur d’eau, est convié à exprimer pleinement, dans son quotidien, son unicité, sa spécificité, l’étincelle de feu du Ciel étoilé uranien dont il est dépositaire et qui l’anime. Ce qui sous-entend d’assumer son positionnement, sa différence, sa juste place, comme si chacun de nous était une pièce unique du puzzle fraternel de l’humanité, ou une fleur à nulle autre pareille dans un bouquet géant harmonieux, ou encore un pétale singulier dans une fleur aux millions de pétales multicolores et tous différents. Et chaque pièce du puzzle, chaque fleur, chaque pétale est à égalité avec chaque autre, et indispensable à la complétude et à l’harmonie de l’ensemble ; comme est primordial que chacun de nous soit à sa juste place pour assurer l’équilibre et la concorde de l’humanité. Une pièce de puzzle à la mauvaise place déstructure l’ensemble ; l’affadissement d’une seule fleur qui n’ose se montrer dans tout son éclat ternit tout le bouquet ; un pétale manquant ou cherchant à disparaître abîme l’ordre juste de la fleur.
Cette vision de l’énergie du Verseau implique que chacun trouve cette juste place unique qui lui revient et lui permet d’être en accord avec sa part de transcendance, et qu’il la tienne solidement, envers et contre vents et marées, contre les vents dominants contraires, ce qui suppose qu’il ose assumer sa différence, quitte à rompre avec un certain confort sécurisant. C’est là l’aspect uranien du Verseau.
Responsabilité individuelle
L’aspect saturnien du Verseau souligne la responsabilité individuelle de chacun dans la construction de notre société, qu’elle soit fraternelle ou société de contrôle. Une responsabilité qui devrait nous questionner sur nos activités et nos choix quotidiens. Contrairement à ce que nous aimerions parfois croire et que l’on entend de plus en plus souvent ces derniers temps – parce que cela nous arrange bien de réfuter notre responsabilité –, nous avons toujours le choix. Bien sûr, il y a des choix qui nous font perdre notre sécurité, de l’argent, du confort, des plaisirs, parfois carrément un travail, des amis, des relations de toutes sortes. Mais s’ils nous permettent d’être intègres, en phase avec nous-mêmes, et de maintenir, à notre petite échelle, des valeurs humaines auxquelles nous croyons plutôt que de les laisser détruire, ces choix ne valent-ils pas la peine d’être faits malgré des pertes transitoires ? D’autres décisions nous permettent de garder notre confort et nos petits plaisirs, une apparence de relations harmonieuses, notre travail... mais parfois au prix de notre âme, de notre assujettissement et de la destruction collective de notre humanité à laquelle nous participons de la sorte nous aussi à notre mesure.
Prenons conscience que l’usage que nous faisons de notre parcelle de pouvoir, aussi petite soit-elle, impacte la société tout entière. Et posons-nous la question de ce que nous cautionnons par nos positionnements.
Vaccinés ou rétablis du covid, en possession du fameux pass grâce à notre soumission ou à notre maladie, que faisons-nous de notre pouvoir ? Utiliserons-nous cet outil discriminatoire ou pas ? Dans quel but ? Il n’est pas question ici de jeter la pierre à quiconque, mais simplement de susciter une réflexion, peut-être une prise de conscience, afin de pouvoir pleinement assumer ses actes, quels qu’ils soient.
Acceptons-nous, petit pion dans l’ensemble, d’y jouer sans sourciller le rôle qu’on nous demande de jouer, tels des moutons de Panurge se précipitant dans la mer qui les noiera, par peur d’être exclus ? Consentons-nous à cautionner cette mascarade ségrégative et liberticide constituant les prémices d’une forme de crédit social occidentalisé, en allant, juste pour le plaisir et les loisirs, juste pour prendre un café ou boire un verre comme s’il s’agissait de notre survie, dans des endroits qui discriminent (quitte à prendre un faux pass parfois) ? En oubliant la survie de notre âme et ce que nous avalisons de la sorte ?
Ou bien allons-nous jusqu’à participer activement à la « stratégie » volontaire et assumée d’un État dépravé, en concevant, distribuant, injectant un « vaccin-médicament » – selon la nouvelle terminologie pour le moins étonnante du Pr Delfraissy – dont nous ne connaissons rien des effets secondaires à long terme ? Ou en contrôlant pass et papiers d’identité (!!!) à l’entrée d’une bibliothèque, d’une piscine, d’un restaurant, d’un théâtre, d’un concert, d’un congrès, de l’atelier ou du cours que nous organisons, voire de l’hôpital ? Jusqu’où sommes-nous prêts à accepter l’inacceptable ? À participer voire à organiser (ou nous cacher derrière un autre organisateur qui contrôle pour nous) l’exclusion de nos concitoyens (même enfants !), et à nous trahir nous-mêmes en invoquant un salaire que nous ne pouvons lâcher ?
Mais nous pouvons encore aller plus loin : travailler pour une entreprise dont les valeurs sont antinomiques avec les nôtres, revient indirectement à soutenir ces valeurs. Même en dehors de toute crise, il serait bon, dans une dynamique Verseau responsable (c’est-à-dire dans la construction fraternelle de notre famille humaine), de nous poser ces questions sur les conséquences de notre participation à tel ou tel travail, œuvre, loisir, etc...
Toutes ces petites gouttes d’eau (non exhaustives) de lâcheté ou de résignation, de renoncement à nos convictions, d’abandon de nos aspirations, qui à priori peuvent sembler insignifiantes, en réalité nous conduisent à collaborer avec un système devenu noir et destructeur. C’est donc aussi à travers de petits gestes anodins qui en réalité ne le sont pas, que nous nous retrouvons parfois à coopérer à la mise en place de la société de surveillance qui se construit sous nos yeux, avec notre consentement tacite voire notre appui, aussi ténu puisse-t-il paraître.
Ce discours souvent avancé qu’on n’a pas le choix ne tient pas dans une société de Verseau lumineux. Car imaginez un seul instant que chacun décide clairement et inébranlablement de rejeter ces règles discriminatoires là où il est, de refuser de cautionner ce système mortifère, de résister à ces lois dictatoriales séparatives et insensées. Imaginez un boycott généralisé de tous les lieux qui excluent, un refus généralisé des uns de se plier à l’obligation vaccinale des soignants, et un soutien tout aussi massif des autres, qui ont tous besoin de soignants un jour ou l’autre. Imaginez un accord entre tous les citoyens pour ignorer les lois injustes et stupides et construire un autre monde, plus juste, ensemble. Le pouvoir en place ne pourrait tout simplement pas tenir car personne n’alimenterait plus sa puissance, basée sur l’obéissance servile du peuple. L’on m’oppose souvent à cette idée que nous n’arriverons jamais à obtenir l’adhésion de tous... ce qui est vrai. Mais est-ce une raison valable pour ne pas tenter le tout pour le tout afin d’éviter l’avènement du monde robotisé d’intelligence artificielle, censé pallier nos défauts d’êtres humains qui font aussi tout simplement notre humanité ? Faisons plutôt chacun notre petite part de colibri, et peut-être aurons-nous de belles surprises !
Ainsi, plutôt que de sombrer dans le technicisme inhumain du Verseau prométhéen de l’ombre voulu par quelques psychopathes se prenant pour des dieux et maladivement fascinés par la folie transhumaniste, développons ensemble le Verseau de Lumière. Devenons chacun colonne de lumière traversée et nourrie par l’éclat du feu de la Terre et de la Source du Ciel, et laissons cette clarté se diffuser en milliers de filaments scintillants créant entre nous des connexions tels des neurones lumineux, afin de former un véritable réseau d’âmes en communion, une sorte de merveilleux filet réunissant tous les êtres de bonne volonté, et brillant de mille feux et couleurs. Ou peut-être ces colonnes se relieront-elles par une sorte de poudroiement de particules chatoyantes aux couleurs de l’arc-en-ciel, formant une subtile brume lumineuse nous reliant tous en un entrelacement d’amour universel. Car sans doute est-ce l’Amour (rappelons que Vénus est née du Ciel étoilé uranien), qui est la véritable solution du Verseau et des maux de notre société, sans compter qu’il est le sens de notre vie.
Verseau et responsabilité individuelle
« Chacun, nourri par l’eau vive du Verseur d’eau, est convié à exprimer pleinement, dans son quotidien, son unicité, sa spécificité, l’étincelle de feu du Ciel étoilé uranien dont il est dépositaire et qui l’anime. »
Marie-Paule BAICRY
31 janvier 2022
03.88.64.10.88
Consultations et accompagnement.
Cours d’astrologie et Ateliers de méditation.
https://www.mariepaulebaicry.fr/
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1 Agnès Buzyn, Alain Griset, Eric Dupont-Moretti, Gérald Darmanin…
5 Pour ceux qui auraient encore des doutes sur l’existence de cet asservissement programmé, sachez que dans Le Point du 30/1/2022, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, nous dit : « Dans l'après-Covid, on veut continuer à réinventer notre modèle productif par l'investissement, la compétitivité, la décarbonation. On veut aussi poursuivre la redéfinition de notre contrat social, avec des devoirs qui passent avant les droits, du respect de l'autorité aux prestations sociales. »
Or, le 16 janvier 2020, Le Monde titrait :
« En Chine, le « crédit social » des citoyens fait passer les devoirs avant les droits », et poursuivait :
« Ce concept accrédite l’idée d’un « capital de points » accordé par l’État au citoyen, qui peut être bonifié, ou bien s’éroder. Une « contrôlocratie » rendue possible grâce à toutes sortes de paramètres et à l’intelligence artificielle ».
En France pourtant, et dans toute démocratie, ce sont les droits de l’homme et du citoyen qui primaient jusqu’au covid.
« Faisons chacun notre petite part de colibri… »